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Songe d'une nuit

27 novembre 2015

T'es un homme

C'est une phrase que j'ai entendu hier, en emmenant Crevette à l'école. une phrase prononcée par une maman à son fils de trois ans qui venait de tomber par terre en se congnant la tête contre une bordure en bois.

"ça suffit, t'es un homme" a-t-elle dit à l'enfant qui pleurait.

T'es un homme.

On parle souvent du féminisme, de l'éducation patriarcale des femmes, des clichés et autres carcants dans lesquelles on nous enferme. Mais on parle peu de celle des hommes, qui les enferme dans une rôle peut-être encore plus strict que le notre.

Je ne suis pas féministe, je ne saute pas sur un homme dès qu'il fait montre de courtoisie, je ne lui rentre pas  non plus dedans quand il m'adresse la parole dans la rue. Je ne suis pas non plus pour que les choses restent ainsi.

Je suis pour un équilibre, un juste milieux entre les deux éducations.

Pour moi, un homme, tout comme une femme, doit pouvoir pleurer sans honte, doit avoir des sentiments, des faiblesses. Il doit pouvoir les montrer sans être jugé, sans subir le regard des autres.

Cette maman, sait-elle le poids que ses mots ont sur son enfant? Sait-elle qu'il va se sentir honteux s'il pleure? Sait-elle que ces simples mots, qu'elle va surement répéter bon nombre de fois, vont conditionner toute sa vie? Sait-elle qu'elle l'enferme dans un rôle, une éducation, dont jamais il ne sortira?

J'ai regardé ce petit garçon, ses larmes, son effort pour ne plus pleurer. J'aurais voulut le prendre dans mes bras, lui dire que c'est pas grave et qu'il peut pleurer tout ce qu'il veut. u'il n'a pas à avoir honte.

Un homme reste un être humain avec des sentiments, des larmes et des rires. Pourquoi devrait-il les cacher?

Source: Externe

Source photo

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26 novembre 2015

Variations

Variation de temps et d'humeur ces temps-ci.

La semaine dernière un petit air printanier nous régalait.

Prunus


Doux et chaud, en T-Shirt ou simple pull. Du soleil tous les jours, quelques fois avec une légère brise.

Des arbres en fleur, l'herbe qui se pare de pissenlits, de pâquerettes ou encore de violettes. La passiflore s'éveille elle aussi pour nous montrer ces belles couleurs.

Passiflore

Violette 20-11-15

Mais depuis quelques jours le temps s'est refroidit, nous fouettant le visage d'un vent froid, nous rougissant le nez et les joues.

Temps (1) 26-11-15

Contraste saisissant.
La nuit tombe de plus en plus tôt, assombrissant la vie dès 17h. Effet renforcé à la maison par trois ampoules grillées au salon.

L'humeur suit ces variations.

Tantôt bien, tantôt mal, selon les jours, selon les évènements.

J'aimais ma petite routine, celle que j'avais adopté depuis presqu'un mois maintenant. Douce et rassurante, toujours la même, ou presque. Sans autre contrainte que d'aller chercher Crevette à l'école. Libre le reste du temps.

Mais depuis que l'Homme a cessé de bosser chez son ami, ma routine n'est plus la même. Ce n'est plus vraiment pareil, je ne me sens plus aussi libre, plus aussi sereine. Je n'ai plus de temps seule, ce temps que j'apprécie pour me retrouver et faire ce quil me plait.

Vivre à deux est une chose que j'ai perdu depuis longtemps, depuis que je travaille de nuit. Et reprendre l'habitude d'avoir quelqu'un à ses côtés est compliqué.

Cependant je prends toujours mon temps. J'aime prendre mon temps pour faire les choses, qu'elles qu'elles soient.

Je ne veux plus aller vite, décider vite, faire vite. Courir à droite et à gauche ne m'intéresse plus.

Je veux pouvoir avoir le temps de voir les choses, de les apprécier, de remarquer des petits détails qui me font sourire, comme croiser le regard d'un oiseau caché dans un arbre.

Merle

J'aime avoir le temps de décider, de réfléchir. Pour certaines choses on me presse, me dit que je n'ai plus le temps, que j'ai bientôt 30 ans ect...

Je le sais et le conçois totalement. J'apprécie aussi ces coups de pieds qu'on me donne pour me faire avancer. Je le ferais, je le sais, mais je veux le faire à mon rythme, sans brusquerie.

J'aime cette façon de vivre, sans prise de tête, sans échéance, sans stress.

Comme le temps qui change, je crois que moi aussi, je change.

Mais à mon rythme, doucement.

19 novembre 2015

Amour maternel

louve 1

Hier, en jouant avec la puce, je me suis rendue compte qu'i m'a falut trois ans pour arriver à avoir une telle relation avec elle. A avoir pour elle l'amour qu'une maman doit avoir.

Et ça fait un choc.

J'ai dû louper pleins de choses, de petits moments à partager avec elle, de complicité mère-fille, d'éveil. J'ai dû rater des moments importants comme ceux anecdotiques, des moments de joies ou de tristesses, des éclats de rires ou de larmes.

Ma Vachère m'a dit que j'avais pas eu la possibilité de les développer.

A bien y réfléchir c'est probablement vrai. Mais sans doute aussi que je n'ai eu ni le temps ni l'envie de me pencher dessus.

Il faut dire que dans les premiers mois je n'ai pas vraiment pû créer de liens avec elle car il y a eu beaucoup de monde autours de moi (amis, famille...). Son père n'était pas non plus très présent, ne se levait pas la nuit, s'en occupait très peu. Il faut rajouter à ça un baby blues refoulé, pour pas montrer qu'on craque, pour se montrer forte, pour pas subir de reproches, alors qu'on est juste dévastée, paumée, épuisée.

Après j'ai repris le travail. Mais étant de nuit, il est difficile de se consacrer pleinement à un bébé quand on dort peu (aussi bien du fait du travail que des réveils nocturnes) et qu'on est épuisée.

Et ainsi de suite pendant les premières année de sa vie, où maman était juste épuisée, ne savait pas comment faire, comment se faire entendre, obéir, par ce petit bout.

J'ai encore le souvenir cuisant d'un caprice monumental qu'elle m'a fait alors qu'on était en vacances chez ma Vachère. Une demie-heure de caprice, de pleurs, de hurlements (aussi bien les siens que les miens), de honte (de ma part), tout ça parce qu'elle ne voulait pas mettre ses chaussures et qu'elle était crevée. Je me suis sentie démunie, impuissante, devant cette gamine de même pas deux ans.

Et puis longtemps j'ai songé, par lâcheté, par épuisement, par incompréhension, à tout plaquer et partir. Loin. D'elle, de son père, de tout. Mais j'ai tenu bon, j'ai persévéré.

Et maintenant, après trois semaines d'arrêt suite à un accident de travail, après une période sereine, calme, j'apprends enfin à la connaitre, à l'aimer comme elle le devrait. Je m'intéresse beaucoup plus à elle, je suis beaucoup plus disponible (l'avantage de dormir plus de 3h30 par nuit et de ne pas se tuer au boulot ni de courir après le temps), je fais beaucoup plus de choses avec elle.

J'ai quelques projets pour elle, pour qu'elle puisse jouer (notamment créer les environnements naturels de ses animaux, comme une ferme, une banquise, une forêt...), s'épanouir. Je profite à fond de ce répit, de ce court laps de temps qu'il me reste avant de reprendre le travail, pour en profiter à fond.

Mais j'ai peur que, lorsque je reprendrais le travail, ça redevienne comme avant, où j'ai peu de disponibilités pour elle, où je retombe dans ma fatigue chronique, dans le stress, et que je perde la comlpicité naissante que j'ai avec elle.

11 novembre 2015

Petite activité

Aujourd'hui j'ai, enfin, fini la préparation d'une activité avec ma fille.

J'avais trouvé l'idée dans un livre. Il s'agit de faire poser à l'enfant une figurine sur un image la représentant. L'avantage c'est que cette activité est pérène dans le temps : on peut l'adapter à l'âge de l'enfant. Au début je lui demandais de poser l'animal sur la fiche correspondante, maintenant qu'elle est plus grande je lui demande aussi de me nommer les animaux voir d'en faire le bruit.

La réalisation de cette activité est simple : acheter des figurines (moi je prends des Schleich ou des Papo car je les trouve plus réalistes, mais d'autres font très bien l'affaire), trouver une photo de chaque animal (ou le dessiner si on est doué) et la coller sur un carton. Personnellement, j'essaye toujours de trouver des photos qui ressemblent à la pose des figurines, ça facilite la reconnaissance des animaux je trouve.

J'avais déjà commencé, mais j'avais pris du retard. Du coup hier soir j'ai cherché toutes les images qui me manquaient et les ai mit en forme sur Word et cet après-midi, Crevette ne voulant pas sortir, j'ai collé, coupé et scotché (pour que ça tienne mieux) mes huit pages de photos (à quatre photos par page).

Pour ma part, j'ai principalement utilisé des cartons récupérés au boulot. Mais, pour recycler, on peut tout à fait utiliser des emballages yaourts ou gâteaux ou tout autre carton inutilisé.

Crevette a tout de suite voulut jouer avec, ce qui fait vraiment plaisir.

Voilà donc ce que ça donne, une fois fini (désolée de la qualité des photos). Oui, elle a une sacrée collection que j'essaye d'enrichir.

fiche figurine 1

La totalité (ou presque, il en manque une) des fiches

fiche figurine 2

Les fiches avec les figurines, une fois le jeu fini

 

Voilà, ma fille s'est amusée comme une folle avec ça. Et moi ça m'amuse, aussi bien de les faire que de voir ma Crevette toute heureuse avec.

10 novembre 2015

Doux moment

Le dimanche matin, le réveil sonne à 7h. Je me lève doucement, sans faire de bruit, pour ne réveiller personne, m'habille et file.

Dehors, dans l'air frais et le calme du matin, j'avance doucement, en prenant mon temps. J'aperçois souvent la lune, pas encore couchée alors que le soleil se lève, quelques fois les étoiles les plus brillantes, toujours la vie qui s'éveille doucement, les animaux qui profitent de l'innactivité des humains pour se montrer. Pies, mésanges, corbeaux... tous sont dans les arbres, dans l'herbe, à chercher pitance ou faire entendre leur voix.

J'avance encore, un peu plus vite, avant qu'il n'y ai du monde.

Les marchants de vêtements et autres accessoires commencent juste à monter leur étal. Les maraîchers, bouchers, laitiers, eux, sont, pour la plus part, déjà prêts. Je m'enfonce parmis eux, allant directement chez mes habitués.

Il n'y a que peu de monde à cette heure matinale. ça permet de discuter avec les marchands, de prendre des nouvelles, de parler du temps, des produits, de rigoler un peu.

Mon maraîcher a un collègue qui bosse avec lui. A chaque fois que je les vois, ils me font penser à un vieux couple, toujours à se chicaner, à se charier, à s'engueuler. Mais à chaque fois qu'ils me voient avec la puce, ils lui donnent une pomme ou une poire, qu'elle s'empresse d'engloutir.

Mon laitier, chez qui j'achète mon vrai beurre, mes vraies faisselles et quelques fois mon vrai lait (le seul qui ne me rende pas malade), n'hésite pas à discuter lui aussi. Il me conseille quand j'en ai besoin (son reblochon est divin), discute volontier de tout et de rien, du boulot, de ma fille, du temps, des vacances... Il travaille en famille et tout ce petit monde est fort sympathique.

La boulangère aussi discute et rigole bien. J'aime bien sa philosophie, à savoir qu'on a qu'une vie et autant en profiter sans se priver.

C'est l'avantage d'avoir ses habitudes, on est vite reconnu et, si on se montre aimable et polie, une "complicité" se forme entre nous.

Une fois le marché finis, je rentre. Il est encore tôt mais le monde commence à affluer. Il était temps de partir.

Une fois à la maison, je range doucement les affaires. Tout le monde dort encore. Pour savourer encore un peu ce moment de calme et de sérénité, je m'installe sur le balcon avec le petit déjeuné, un bol de thé et un livre, en attendant que la maison se réveille.

Lune et étoile 1

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5 novembre 2015

Automne

Malgré la chaleur de ces derniers jours, l'automne est bel et bien là.

Même si le changement est plus spectaculaire en campagne ou dans les forêts, j'aime voir ce changement opéré.

J'adore récupéré des feuilles de toutes les couleurs, rouges, vertes et jaunes, jaunes... J'en ai même fait une activité avec Crevette où je lui ai fait coller des feuilles sur un papier Canson. Elle était toute contente!

Arbre au mille écusUn Ginko, l'arbre aux mille écus, qui commence à s'enrichir

IMG_5518Une allée de tilleuls (désolée pour la qualité de l'image)

IMG_5526Un arbre en plein changement de couleur

L'automne c'est aussi la saison des champignons. Habitant en ville, c'est difficile de partir en chasse, mais il est quand même possible de trouver quelques coprin chevelus ou bien des coulemelles dans les parcs ou les friches. Bien sûr ils ont moins de goût que les trompettes de la mort et sont moins raffinés que les truffes, mais en omelette ça passe tout seul!

Coprin chevelu 1Un coprin bien mûr dont on pourrait récupéré l'encre pour écrire

Coprin chevelu 2Le même vu de dessus

IMG_5568Un champignon que je n'ai pas identifié

IMG_5566Le même vu de dessus

 

L'automne est une de mes saisons préférée car la nature y est sublime et se prête à merveille aux photos.

4 novembre 2015

Réduisons vite nos déchets, ça déborde!

On nous martèle qu'il faut trier nos déchets, qu'on gaspille trop ect... On rejette la faute, à raison, sur les particuliers et les grandes surfaces.

Mais depuis que ma fille va à l'école l'après-midi, j'ai vu un autre gaspilleur : le marché.

J'aime faire mon marché le dimanche matin, à la fraîche, dans les premiers arrivants. Je sais où je vais, à qui j'achète et comme j'ai mes habitudes, je discute avec les producteurs. L'avantage est de savoir d'où ça provient, de pouvoir demander ce que c'est quand je connais pas, comment les légumes/fruits sont cultivés et autre. J'aime cet échange avec les marchants, c'est toujours instructif. Et puis c'est moins cher qu'en grande surface, c'est local et non traité (pour certains parce que la plus part vendent des produits qu'on trouve en grande surface), donc avec des formes bizarres, un peu tannés etc...

Mais j'ai "découverts" (disons que je me suis un peu plus penchée sur le sujet) la face cachée du marché, celle qui me rend malade : l'après marché. Quand tous les marchands sont partit. Et tout ce qu'ils laissent derrière eux.

 

IMG_5549Devant l'école

IMG_5551

Des cagettes, des cartons, des fruits/légumes "invendables", des sacs, leur poubelle... bref, un beau merdier. Mais si on se penche un peu sur ce qu'ils laissent, on trouve des trucs encore consommables! Certes pas très beaux, un peu tannés, un peu trop mûrs, mais consommables.

J'avoue que je me laisserais bien tenter à prendre ce qui m'intéresse, mais je préfère les laisser à ceux qui en ont vraiment besoin, comme les sdf qui tournent souvent quand les marchands partent.

 

IMG_5546Des bananes un peu mûres

IMG_5548Un plein carton d'oignons avec des poivrons encore totalement consommables

IMG_5550Des oranges/clémentines

IMG_5547Des oranges/clémentines

Quand au tris, on repassera. Les gars de la ville ont certainement autre chose à faire que de trier les déchets, donc tout part dans le même camion.

Bref, la face cachée du marché devrait interpeller la ville. Mais du coup j'ai récupéré trois cagettes en pastique noire pour ranger à la maison!

 

10 août 2015

Mes dernières lectures

Comme je dévore énormément de livres en ce moment, je les réunis en un seul article.

Source: ExterneSource

1- L'homme sans argent, de Mark Boyle

L'auteur raconte ici son expérience d'un an sans argent, ni en recevoir, ni en dépenser.

Cependant, pour ma part, cela ne semble pas donné à tout le monde. L'auteur avait déjà plus ou moins commencé avant, en créant un site de troc/don. Il s'est ainsi créé quelques contacts, ce qui lui a permit d'avoir une bonne base pour commencer. De plus, la cueillette sauvage demande de bonnes connaissances botaniques, qui ne s'acquièrent pas en un jour. Mais je pense qu'avec un bon peu de débrouille, il est possible d'acquérir ces connaissances pour commencer en douceur cette transition.

Malgré le fait que ça donne de vrais bonnes idées, je pense que l'on reste malgré tout dépendant des autres, notemment avec le freegan.

Un bon livre, qui donne de bonnes idées de décroisance et de débrouille. A lire donc.

 

Source: ExterneSource

2- Une rose au paradis, de René Barjavel

Pour commencer, Barjavel est mon auteur préféré. J'adore ses livres et a façon de penser.

Dans ce livre, l'auteur aborde l'hitoire sur fond d'Arche de Noé pour repeupler la Terre après sa quasi destruction (le post appocalyptique est un fil conducteur chez Barjavel). Le ton est léger et certains passages auraient mérité une peu plus de développement, de profondeur.

Les personnages sont attachant (mon coup de coeur allant pour Henri) et l'innocence de Jim et Jiff, les jumeaux de Henri et Lucie, sont d'une innocence touchante.

Pour moi, ce n'est pas son meilleur. Il se lit vite, on rigole bien, mais il ne m'a pas laissé un souvenir impérisable.

Source: ExterneSource

3- Ravage, de René Barjavel

Dans un monde surdéveloppé, où la viande ne provient plus d'animaux mais de matrices artificielles, où l'homme a oublié la nature, où l'électricité est au coeur de toute chose, une catastrophe va arriver : l'électricité même va disparaître.

Un roman que je trouve anticipatif, nous montrant avec une accuité profonde, ce que pourrait devenir notre monde.

Pour moi, le meilleur roman de l'auteur, avec La nuit des temps. Je l'ai lu un nombre incalculable de fois et j'ai toujours autant adoré.

Source: ExterneSource

4- L'homme-rune, de Peter V. Brett

J'avais craint un peu les clichés du genre avec ce livre, mais je me suis lourdement trompée.

L'histoire nous prend dès le début, nous faisant vibrer avec elle. On suit différents personnages (Arlen, Leesha et Rojer) mais sans jamais perdre le fil, sans jamais avoir de moment d'ennuie ou de lassitude. L'histoire est bien ficelée et sort quelque peu des sentiers battus.

Je l'ai lu en peu de temps et j'ai vraiment adoré!

Source: ExterneSource

5-L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery

On suit ici une concièrge (Renée) qui cache un esprti vif et une jeune fille de douze ans (Paloma), réidente de l'immeuble, et très intelligente.

J'avoue je n'ai pas vraiment accroché. Trop de philosophie, trop de coupure pour chercher un mot dans le dictionnaire. J'ai eu l'impression en lisant ce livre que l'auteur flattait son égo en utilisant la philosophie. J'ai eu énormément de mal à accrocher (j'ai vraiment été emporté par l'histoire dans les dernier chapitres) et à le finir.

Le seul point positif c'est la fin, qui est surprenante.

Source: ExterneSource

6- Le dernier loup-garou, de Glen Ducan

J'ai adoré ce livre car il casse les classiques du loup-garou. J'avoue que je l'ai prit un peu par défaut, parce qu'il m'en fallait un second pour avoir un livre gratuit. Depuis l'hyper médiatiation de Twilight, j'en avait plu qu'assez des loup-garous et vampires. Mais là, vraiment, je n'ai pas été déçue.

On suit Jake, loup-garou, traqué par les chasseurs qui n'ont qu'un seul but, tuer tous les loup-garou. Jake est le dernier de son espèce. Désabusé par a longue vie, il n'a qu'une idée, mourir. Mais alors qu'il échafaude un plan pour arriver à ses fins, des évènements inatendus vont changer sa vie.

Le style est fluide, sans chichis, sans fioritures. Il se dévore comme un petit pain, sans pause, sans lassitude. Bref, un livre à lire!

9 août 2015

Douloureuse rencontre... {Les jolies plumes}

Voici ma participation à l'atelier des Jolies plumes dont le thème ce mois-ci est "Retrouver - Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Votre personnage retrouve quelque chose, quelqu'un. Un lieu, un objet, une personne, un sentiment. Votre personnage revit une expérience oubliée. Racontez nous cette intrusion du passé dans le présent. Que cela provoque-t-il chez lui ? Que cela peut-il changer dans sa vie ? Le passé a-t-il la même résonance au présent ?"

 

image jolies plumes

Elle s'assoit dans le métro, son baladeur dans les oreilles. Ayant un moment de libre, elle a décidé d'aller faire un tour en ville, acheter quelques livres, profiter du beau temps. Elle regarde par la fenêtre, son esprit vagabondant vers son monde, vers son imagination.

Un arrêt, deux filles qui montent et s'assoient devant elle. Coup de poing dans le ventre. Elle les reconnait au premier coup d'oeil. Elles aussi semblent la reconnaitre. Elle se fige, se crispe. Des souvenirs enfouis, mais jamais loin, refont surface. Elles parlent. Malgré son MP3 elle les entend.

-C'est pas E.?

-Si.

-La pauvre, qu'est-ce qu'on lui a fait subir...

Elle ne dit rien, elle replonge dans le passé, ce passé qu'elle aurait aimé oublié à jamais. Elle revoit ces filles (comment s'appellent-elles déjà? Jessica? Céline? Peu importe, il ne reste que leur visage, leurs actes) au collège, leurs humiliations, leurs coups en douce. Les insultes, qui s'insinuent comme un poison dans les veines.

Elle les revoit, elles et leur bande, elles et les autres, dans cette cour, dans cet établissement qu'elle a maudit de toute son âme. Elle revoit les vols, les agressions. Leurs mots.

Leurs mots qui ont fait tant de dégâts, tant de mal, marqué à tout jamais au fer rouge dans son âme, dans son corps, dans sa tête. Ces mots qui l'ont rabaissé, continuellement, qui l'ont humilié, qui ont fait d'elle ce qu'elle est maintenant : une fille sans confiance, sans joie, sans volonté. Une fille qui se hait, qui hait le autres, le monde.

S'excuseront-elle? Elle a un maigre espoir. Elle sait que ça ne pardonnera pas leur actes, mais au moins ça lui permettrait de, peut-être, évoluer un peu, passer à autre chose.

Un autre arrêt. Elles decendent. Elles n'ont rien dit...

 

Si vous voulez nous rejoindre, vous pouvez envoyer un petit mot à l'adresse : latelierdesjoliesplumes@gmail.com

Vous pouvez aussi nous suivre sur twitter (https://twitter.com/lesjoliesplumes) et facebook (https://www.facebook.com/lesjoliesplumes)

22 juillet 2015

Crise de rage et antidépresseur

Encore une fois, un long moment s'est écoulé entre mon dernier article et celui-ci. Mais j'avoue que l'envie d'écrire n'était pas au rendez-vous. Trop de choses qui vont de travers, trop de colère.

La colère... La rage devrais-je dire même. La rage qui m'accompagne chaque jour depuis un moment maintenant. Combien de temps? Je pourrais dire toujours puisqu'elle revient régulièrement, mais aussi forte, aussi puissante, dévastatrice, je dirais quelques jours, deux semaines. Un peu plus peut-être.

Je me souviens parfaitement de la première fois, de cette fois où la rage l'a emportée sur tout, où elle m'a balayé comme un vulgaire fétu de paille.

C'était il y a un peu plu de deux semaines, vendredi 10 je crois. Une collègue (qui ne fait pas vraiment partie du rayon, qui est dan une équipe qui est là pour aider les autres rayons) annonce en réunion qu'elle est en vacances la semaine d'après et que du coup elle avait on samedi. Sauf que personne n'était au courant et il y avait déjà trois repos ce jour là, dont le miens. (Pour info, dans mon boulot, on a un samedi toutes les quatre semaines et si on veut le samedi de nos vacances il faut le demander) Donc ça énerve un peu la chef parce que quatre repos le même jour c'est vraiment tendu et puis elle l'a un peu imposé aussi. Quelques minutes après on vient me demander si ça m'embête pas de changer mon repos et d'avoir le samedi d'après. ça m'énerve parce que j'avais prévu des choses, mais je dis oui, n'ayant pas vraiment le choix si je ne veux pas mettre l'équipe dans la merde. Je sais que j'aurais pu dire non, mais je ne suis pas comme ça, je n'aime pas laisser l'équipe dans la panade. J'ai ce qu'on appelle une conscience professionelle. Sauf que.

Sauf que cette histoire a prit une proportion inimaginable. Pas dans l'équipe, non, mais en moi. Je ne comprends toujours pas comme la rage a pu ainsi jaillir en moi à ce point. Je ne sais pas vraiment comment décrire cette vague, ce tsunami, qui a déferler en moi, sans que je ne puisse rien faire. On aurait juste dit une feuille morte balottée par les remous d'un fleuve en cru. J'ai essayé de dresser mes barrières, mes protections, que je mets normalement, mais elles ont été balayé comme un rien, comme si j'avais dressé un petit brin d'herbe pour arrêter un raz-de-marée.

Je suis partie en furie, n'adressant la parole à personne, envoyant chier tout le monde. Je ne sais pas quelle tête j'avais, mais j'ai vaguement le souvenir de voir me collègues s'écarter de mon chemin. J'ai fait la gueule, ignorant la plus part de mes collègues, rabrouant les autres. Je n'avais qu'une envie, c'était soit d'encastrer la nana dans un mur soit me faire du mal pour me calmer. Je ne me contrôlais que peu, juste assez pour ne pas faire de mal aux autres. Ni à moi-même. Je finissais la journée en larmes, dégoûté par mon état, mon attitude.

ça a duré jusqu'au lendemain, où la collègue à parlé de mon attitude envers elle en réunion (que je lui fesais la gueule, l'ignorait tout ça). On s'est expliqué, j'ai eu le droit à une autre remarque de ma super collègue du bébé (celle qui a l'habitude de m'envoyer des pics bien méchants) comme quoi c'était de ma faute, que j'aurais dû dire non. Ce à quoi j'ai répliqué que moi j'ai une conscience professionelle, que je n'impose pas mes repos et que j'aime pas laisser mes collègues dans la merde. On a finit la réunion mais je n'étais toujours pas calmée. Finalement je suis allée voir ma chef avant de partir pour m'excuser pour mon comportement et lui dire que j'aimerais garder mon samedi, ce qu'elle m'a accordé en me disant que je ne devais pas me sentir obligée de changer.

Et juste après, lasse, épuisée nerveusement, la rage s'est retirée tout en restant latante.

Maintenant elle et toujours là, n'attendant qu'un petit accros, une petite éteincelle, pour repartir de plus belle. J'ai eu d'autres épiode de rage, quelques uns plus "léger", d'autres plus violents.

Je me fais peur. Je ne sais pas jusqu'où me mènera la prochaine crise, ni quelle violence elle va avoir. Et je ne comprends pas cette rage. Pourquoi est-ce qu'elle vient? Pourquoi cette violence? Pourquoi manitenant? J'ai traversé 8 mois de galère, à tout gérer seule, à me battre contre ma dépression et celle de l'homme. J'ai évolué, grandit, mûrit depuis que je consulte. J'ai appris à prendre du recul, à me gérer, à me contrôler. Je n'avais plus cette colère. Alors pourquoi revient-elle aussi forte, aussi violente? Pourquoi maintenant?

J'ai bien quelques pistes, que j'ai vu avec mon psy, mais je ne comprends pas. On dirait un enfant qui fait une colère parce qu'il n'a pas ce qu'il veut. Alors on a parlé de la gestion de la frustration, d'une vie future que j'aurais sans doute du mal à avoir, d'un trop pleins d'émotions que j'aurais refoulées, d'un relâchement après les dernières épreuves traversées, d'un passé conflictueux avec les autres, une sensation d'agression par les autres et d'autres choses encore. Et que tout ça serait sans doute le déclancheur de cette rage. ça et une dépression plus profonde.

Alors j'ai demandé quelque chose pour contrôler cette rage, pour moi comme pour les autres. Moi qui avait réussi sans jusque là. Mais je sens que cette fois je n'y arriverais pas toute seule. J'avoue que ça ne me fait pas plaisir, les antidépresseurs m'ont toujours fait peur, mais si cela peut m'aider je ne dis pas non.

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